Francais
INTRODUCTION
Contextualisation
Le tragique dans Le Cid ne réside pas dans la mort du héros, mais dans une autre contradiction, où s’articulent les sphères publique et privée. Il fait irruption dans l’acte 1 par un coup de théâtre : le soufflet à don Diègue. L’acte II en est le prolongement, et la mort du Comte la conséquence. Une double intrigue se dessine alors, sentimentale et juridique : comment les deux jeunes gens peuvent-ils encore s’aimer quand la mort d’un père les sépare ? Quelle décision le roi prendra-t-il à l’encontre de Rodrigue ?
Tout au long de cet acte, grande variété de tons et de rythmes : affrontements virils (scènes 1 et 2) et angoisses féminines (scènes 3,4 et 5) ; débats amoureux et débats politique (scène 6) et judiciaire (scène 8).
Situation
Dans l’acte I, le premier responsable du duel est le Comte, avec le soufflet à Don Diègue. A la fin de l’acte I, Rodrigue parvient à la décision de combattre le Comte au terme d’un long débat intérieur (stances). L’entracte entre I et II est le temps muet de la réflexion. La scène 2 de l’acte II met en scène le passage à l’acte : Rodrigue provoque don Gomès (comte de Gormas).
Caractérisation
La règle de bienséance interdit que l’on représente un duel (celui-ci se déroulera hors-scène dans la suite de l’acte). Aussi Corneille substitue-t-il au duel visuel un véritable duel verbal dans une scène pleine de fougue et de panache.
LECTURE
COMPOSITION DU TEXTE
De « A moi, Comte, deux mots (…) » à « Que m’importe ? » : Rodrigue rappelle au Comte la renommée de son père.
De « A quatre pas d’ici je te le fais savoir (…) » à « Sais-tu bien qui je suis ? » (v.411) : réplique du Comte à la provocation en duel de Rodrigue.
De « Oui, tout autre que moi (…) » à « mais non pas invincible. » (v.418) :
AXES DE LECTURE
La joute verbale, qui tient lieu de duel (lequel se déroulera hors-scène)
La métamorphose de Rodrigue, de fils en