MÉLANIE MORENCY
L’être humain
340-102-MQ

LE RIRE CLASSÉE IKS

Dissertation présenté à
M. Claude Doyon

Département de la philosophie
Cégep de Thetford Mines
Le 14 février 2013
Les Iks sont un peuple de chasseurs vivant dans le nord de l’Ouganda. Ils étaient décrits comme de paisibles chasseurs spirituellement attachés à leur montagne sacrée. Un jour, un anthropologue britannique, Colin Turnbull, a été séjourner chez les Iks. Il comprit vite que ce n’était pas de paisibles chasseurs, mais plutôt «un peuple sans amour». Il voulut découvrir la cause de ce changement majeur. Il comprit vite que c’était le gouvernement ougandais qui a décidé de faire de leurs montagnes une réserve naturelle. Ainsi, tous leurs moyens de se nourrir étaient détruits. Ils ont dû se désarmer et se mettre à l’agriculture du jour au lendemain. Ce fut un échec car leur territoire ne leur donnait aucune chance sois, de nombreuses sécheresses, une terre pas facile a cultivé et une rareté des ressources. Sans aucun doute, la communauté c’est vite dégradé et «ce fut le sauve-qui-peut, le chacun pour soi.» Tous les moyens sont devenus bons pour survivre à n’importe quel prix. La famine les a envahis et ils ont eu des conséquences sociales incroyables. L’entraide, le respect et le savoir-vivre se détérioraient de plus en plus car ils ne voulaient rien d’autre que la survie. De plus, Colin Turnbull nous explique qu’un jour un bébé fut mangé par un léopard devant sa mère et qu’ensuite ils firent un festin avec le léopard et le bébé inclus. Ainsi, l’anthropologue déclare clairement que les gens avaient perdu le sens de la vie et que «plus bêtes et méchants que ça, tu meurs!» Ensuite, les parents ne sont pas solidaires entre eux et ne s’occupent de leurs enfants que jusqu’à l’âge de trois ans, après quoi, ils doivent se débrouiller seuls. Les vieillards sont abandonnés et l’on n’hésite pas à leur retirer la nourriture de la bouche. Peu importe la condition des autres, chacun était