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D’abord, les personnages principaux se sentent rejetés et inférieurs au reste de la société autant dans Le survenant que dans La lettre chinoise. Chez Guèvremont, le survenant ne sent pas sa place parmi la famille du Beauchemin. Ses idées sont comme une barrière qui lui distinct des autres habitants. Il n’arrive pas à partager ses idéologies avec les gens qui l’entourent. En effet, durant une réunion chez la famille Beauchemin, le survenant ressentait un malaise profond : « Soudainement il sentit le besoin de détacher sa chaise du rond familier. Pendant un an il avait pu partager leur vie, mais il n’était pas de leur ; il ne le serait jamais […] vous aimez mieux piétonner toujours à la même place, pliés en deux sur vos terres de petit grandeur, plates et cordées comme des mouchoirs de poche.» (p. 76, ligne 3) Le survenant ressent sa différence et son étrangeté malgré le temps passé. Il n’arrive point à s’adapter avec les habitants et cela s’explique par leur fermeture d’esprit. Ainsi, la comparaison présente dans ce passage, qui met en lien les gens de la campagne à des mouchoirs de poche, illustre le renfermement de ces gens sur eux-mêmes. Ils résistent de se changer et de s’adapter