Alexander Lee
Français
Marie-Hélène Gratton
06/03/2015

Dans la nouvelle L’inondation, d’Émile Zola, Roubieu exprime son Bonheur lorsqu’il discute avec Jacques: <<Souvent nous plaisantions entre nous de la misère passée.>> (l. 57). Émile Zola utilise l’antithèse de ce passage afin de metre en contreaste les troubles de leur passé et le bonheur qu’ils vivent en ce moment; ils étaient moins aisés dans le passé, mais ce n’est plus le cas maintenant. De plus la joie de Roubieu se manifest aussi lorsqu’il décrit sa ferme: <<Notre ferme en travail chantait par toute ses fenêtres.>> (l. 30-31). Cette personification permet d’accentué le fait que les occupants de la ferme sont joyeux. Le but de la personification est de donner un caractère qui, en réalité, ne peut être attribué à la ferme, ceci donne un effet hyperbolique. À l’aide de l’antithèse et de la personification, il est possible de déterminer l’humeur de notre personnage principale.
La gaïeté de Roubieu s’avère éphémère lorsque ce dernier voit ses siens se faire emporter par l’inondation. En effet, il dit: <<Un grand froid avait passé sur ma nuque. C’était la mort qui entrait dans la maison.>> (l. 336-337). Ce passage utilise la métaphore pour depeindre l’arrivée de la mort. En effet, Roubieu sent un vent froid, mais ce dernier le compare et l’interprète comme étant la mort. Ce passage est très important, car ce dernier marque la fin de son bonheur. Enfin, après la castastrophe naturelle, Roubieu se retrouve tous seul. Il avoue: <<Oh! le soir, quand nous étions tous à table... Oh! les grands jours de la moisson et la vendange, quand nous étions tous au travail... puisque tout cela est mort, mon Dieu! pourquoi voulez-vous que je vive?>> (l. 835-842). Cette accumulation sert d’emphase pour demontrer le désespoir que vit le personnage principal. Il est arrivé a son apogée pour voir la chute des siens.