Francis ponge - la fin de l'automne
1 : la chute des feuilles et la pluie
2 : le géant de la nature et la grenouillerie
3 : le beau nettoyage
4 : l’amorce du printemps et la fin du poème.
Nous analyserons comment s’écrit l’histoire de la saison. Cette histoire suit deux paramètres thématiques, l’eau et la présence ou l’absence des feuilles. Le poème se sert de ces paramètres pour décrire la réalité qui devient objet de rêverie et donc lieu d’impression métaphorique. Le texte se trouve au carrefour entre le naturalisme et la rêverie poétique.
I- La chute des feuilles et la pluie
Le poète commence à la fin de la saison de l’automne qui n’est plus qu’une ‘’tisane froide’’. On est au début du poème dans un processus déjà amorcé. La saison est comparée par une métaphore, celle de la tisane à une préparation culinaire ou médicamenteuse. Notons ici, que cette tisane est froide, en cela, conforme à la température de saison. Le poète utilise un comparant humain. On a ensuite une explication de cette comparaison avec des ingrédients :’’feuilles mortes, essences ‘’ puis le processus qu’est la ‘’macération’’. Contrairement au vin, cette tisane particulière, n’aboutit pas à une métamorphose heureuse. Il fait une allusion médicale, l’application de ‘’compresses’’. L’image utilisée est saisissante et fait appel à l’imagination du lecteur. La transition avec le second alinéa se fait avec la chute des feuilles et