Frankenstein-analyse-mary shelley
Ce que dit Mary Shelley dans la préface de 1831 pour justifier la terreur que le monstre ainsi imaginé lui inspire: " Spectacle nécessairement effrayant: l'effort de l'homme pour parodier le merveilleux travail du Créateur de l'Univers, ne pouvait qu'engendrer un effroi suprême" Le néo créateur prenait alors la fuite, espérant que la semi vie ainsi créée allait s'éteindre d'elle même. Il s'endort, mais quand il se réveille il voit l'horrible chose présente.
Parmi les trois textes que la créature trouve sur sa route et qui le font accéder à la compréhension idéalisée du monde il y a Plutarque, Volney, et Le paradis perdu de Milton.
D'ailleurs une citation de ce texte figure en exergue du roman. Comme Adam chassé du paradis, le monstre est chassé de l'univers des Lacey .Comme Adam, le monstre est rejeté, mais à la différence de l'Adam biblique, le monstre n'a rien fait pour cela, sauf qu'il a été crée laid et monstrueux d'apparence.
De plus il est rejeté par on créateur qui le fuit épouvanté après l'avoir créé. Il est laid, est-il pour autant immonde? Oui, car il est fait de chair morte. Il est jaune, trop grand, ses yeux sont vitreux ses lèvres noires. Mais qui a choisi de le fabriquer ainsi? Le premier qui le voit s'enfuit en hurlant. Walton lui-même le trouve "horrible". Repoussé il devient méchant et alors il est donné à percevoir par le récit de Victor avec le champ sémantique du satanisme, du démon, Pourtant au début le but de Frankenstein est louable : vaincre les maladies et la mort, arriver à l'immortalité. Victor s'abandonne à l'Hybris, il devient "fou".
En revanche il a retrouvé ses esprits lors du refus de la création de la femme qu'il refuse de continuer et détruit. On peut néanmoins se poser des questions sur la responsabilité, sur l'inconscience du créateur qui n'assume en rien ce qu'il a fait et qui se lave les mains du mal qu'il occasionne, se contentant de haïr sa créature après que celle ci