Français 1s 2010
I) UN CADRE SURPRENANT : LA BEOTIQUE
Le lecteur est dépaysé car le texte bouscule ses références communes et ses valeurs. Pourtant certains éléments réalistes lui permettent de s’imaginer aisément l’histoire.
- Ancrage réaliste
- Eléments extraordinaires qui signalent que nous ne sommes pas dans le monde réel
II) UNE DESCRIPTION ÉLOGIEUSE
- Une utopie : un monde qui n’existe pas mais qui ressemble au monde réel. Le but de l’auteur est de tenter de prouver, par la fiction, qu’un monde meilleur est possible (= tentative de persuasion : appel à l’imaginaire et aux bons sentiments du lecteur)
- Une description élogieuse de la Bétique : accumulations, champ lexical de l’abondance, modalisateurs qui signalent la perfection (« qui est toujours serein »), balancements positifs « vie simple et frugale » (le « et » a une valeur de « mais » ici).
III) UNE CRITIQUE DU MONDE RÉEL
Sous l’éloge du pays extraordinaire, il faut percevoir la critique indirecte de notre monde !
- Une critique explicite à la fin par le biais des questions rhétoriques, la négation « aucun » / « aucune » qui oppose ce monde au monde où nous vivons. Cette critique est mise en valeur par le connecteur adversatif « Au contraire » qui tend à prouver que le mode de vie actuel (en dehors de la Bétique) est néfaste (les adjectifs péjoratifs s’enchaînent : « lâche », « jaloux », « noire envie », …).
- Une critique implicite tout au long du texte : l’éloge de la Bétique cache une critique du monde contemporain (sous-entendue). Expl : « Ils n’estiment que ce qui sert véritablement aux besoins de l’homme » : l’insistance (restriction « que » + « véritablement ») suggère que c’est une façon particulière de