Français lecture analytique
Au début du XVI ème siècle en Europe apparaît le mouvement humaniste. Gargantua fut écrit par Rabelais en 1534. Les fouaciers mentent et retournent la situation à leur avantage, entraînant la colère de Picrochole. Se suit une guerre entre les gens de Picrochole et de Gargantua. Ce chapitre met en avant un moine de Seuillé qui sauve une abbaye. Quel est l'image qui ressort de cet extrait ? Rabelais dresse un aspect religieux ainsi qu'un tableaux de la guerre dans son chapitre.
Rabelais nous délivre une fonction comique dans l'aspect religieux. En effet il introduit dans le récit le moine "Frère Jean des Entommeurs", avec une accumulation, " jeune, vigoureux, gaillard, joyeux, bien adroit, hardi, entreprenant, décidé, grand, maigre, fort en gueule, le nez avantageux, beau débiteur de prières, bel expédieur de messes.", l'auteur le décrit comme parfait d'apparence et mentalement. Il fait une idéalisation du moine. Rabelais montre le frère Jean comme étant une personnification de Dieu, en effet un guerrier de l'armée Picrocholine dit " Seigneur!" en désignant le moine. Ces derniers invoquent des Saints plus ou moins connus avec une accumulation et une anaphore par le pronom indéfini "d'autres", je cite, "Les uns criaient: Sainte Barbe ! d'autres : Saint Georges ! d'autres : Sainte-Nitouche ! d'autres : Notre-Dame de Cunault ! de Lorette ! de Bonnes Nouvelles ! de la Lenou ! de Rivière ! Les uns se vouaient à saint Jacques ; d'autres au saint Suaire de Chambéry (…) d'autres à Cadouin ; d'autres à saint Jean D'Angély ; les autres à saint Eutrope de Saintes à saint Mesme de Chinon, aux reliques de Javarsay et milles autres petits saints". Il rend la scène comique avec cette accumulation, et hyperbole "mille autres petits saints". Il exagère.
Il procède également à une satire des moines. En effet, tandis que l'abbaye se fait piller de ses vendanges, les moines restent stoïques et