PRATIQUE DU FRANCAIS ORAL ET ECRIT

SYNTHESE

L'acte de manger est un fait universel. Pourtant les cinq documents proposés démontrent qu'il existe des critères de sélection de la nourriture.
Le corpus est composé de trois ouvrages, d'une revue et d'une publicité. Dans l'extrait du Bifteck et des frites, Roland BARTHES montre la valeur symbolique du bifteck dans la société française. Pierre BOURDIEU quant à lui dévoile les habitudes alimentaires des différentes classes sociales. « La nutrition humaine » un article paru dans l'Encyclopédie de la Pléiade, est selon TRÉMOLIÈRE similaire à celle des mammifères. Le Ministère de l'Agriculture s'interroge quant à la provenance des goûts alimentaires : est-elle individuelle ou sociale ? Enfin, le document cinq présente une publicité ventant la légèreté des nouveaux produits Findus®.
A la lecture des ces documents, comment s'expliquent les goûts et habitudes alimentaires en matière de nourriture ?
Il sera bon de s'intéresser aux questions d'ordre biologique, avant de montrer que le choix dépend de la société dans laquelle l'individu vit.

L'homme est obligé de se nourrir afin de combler des besoins vitaux. La nourriture a une importance d'ordre biologique.
La comparaison entre l'Homme et les mammifères faite dans le document trois par TREMOLIERE, montre que d'un point de vue physiologique, les deux sont similaires. Leur alimentation devrait donc être identique. Pourtant, l'homme choisit ces aliments en fonction de ses activités, afin de combler les manques d'énergie dont il peut être victime. Ainsi, les documents deux et quatre s'accordent à dire que ceux qui se dépensent le plus (les ouvriers) préfèrent les plats nourrissants et bon marché.
En outre, certains rapports à la nourriture sont innés. Le document quatre présente l'idée de « goût enfantin » : jusqu'à l'âge de 2-3 ans, l'enfant peut manger de tout, sans préférence particulière. On remarque également une certaine universalité chez les adultes : il y a