Le théâtre Elisabéthain
Origine
Le théâtre Elisabéthain apparu dans la seconde moitié du 16e siècle sous le règne d’Elisabeth Ière qui protégea le théâtre des attaques protestantes (ceux-ci considèrent le théâtre comme la maison du diable). C’est donc de cette souveraine qu’il tire son nom.
Il provient du théâtre médiéval européen : on retrouve en effet de nombreuses similitudes avec le théâtre espagnol ou encore de la tragédie grecque.

Lieux

Le premier théâtre permanent est construit dans les faubourgs de Londres en 1567. Il est appelé le « Red Lion ». Il est en effet interdit d’en ouvrir à l’intérieur de la ville. Mais cette loi est contournée. On retrouve donc deux sortes de théâtre : l’un hors de la cité, à toit ouvert et public ; l’autre situé dans la ville, couvert et privé, c'est-à-dire non accessible financièrement par la classe moyenne. Un des théâtres les plus connu de cette époque, construit par J. Burbage, est «Le Globe » où sont jouées les plus grandes pièces de W. Shakespeare. Cet édifice peut contenir jusqu’à deux-cents personnes.

La scène est de forme polygonale ou circulaire. Le public, réparti sur trois étages, l’entoure sur trois de ses côtés. Elle est composée de plusieurs parties :
1. L’avant-scène où se déroule les duels, monologues,…
2. L’arrière-scène, fermée par un rideau, où « se cache » les espions, les tombeaux, ... ainsi que le souffleur.
3. La scène, au-delà des piliers, où se joue la majeure partie de la pièce.
4. Le balcon, sous l’auvent, on y pend souvent des oriflammes.

Des trappes sont présentes dans le sol et dans les plafonds afin de faire apparaitre ou disparaitre des objets ou personnages.

Thèmes

Le drame liturgique est rapidement écarté au profit d’un théâtre d’avantage ludique car le publique préfère des pièces relatives à leur histoire. Les récits deviennent donc plus violents, moins conventionnels et opposés à l’esthétique classique.

Deux thèmes dominent le théâtre