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Il peut revêtir des formes très diverses : récit souvent oral à l'origine, récit écrit ou en image.
1. Les 7 formes écrites
La fable : court récit de fiction illustrant une morale et mettant le plus souvent en scène des animaux qui parlent et se comportent comme des êtres humains.
Le fabliau : petit récit édifiant souvent plaisant (variété médiévale de l'apologue).
La parabole : récit allégorique que l'on trouve dans les livres saints. Elle présente, sous une forme, indirecte et imagée, une leçon à portée morale ou religieuse.
Le conte merveilleux, le conte philosophique, et parfois le conte fantastique : ils sont des apologues, en raison de leur dimension allégorique (L'Alchimiste de Paolo Coelho en 1994).
Certains mythes sont des apologues : ils racontent et enseignent (Platon, Montesquieu).
Sorte de synonyme du conte : la nouvelle, lorsqu'elle se présente sous sa forme allégorique (La Métamorphose de Kafka).
L'utopie, véritable genre à part entière, se développe avec la Renaissance. Un récit qui décrit une société idéale, une critique de la société contemporaine par son auteur.
2. L'apologue et ses formes imagées (4 formes)
L'apologue a souvent pris au cours de l'histoire la forme de l'image (statique et unique).
L'emblême (XVIe siècle) : le Contre des astrologues d'André Alciat (1531) : réunit l'image et le texte : soit celui-ci inscrit dans l'image, soit l'accompagne sur une page en regard. L'image y représente de manière allégorique une scène dont le texte est la légende.
La gravure : accompagnait traditionnellement les recueils de fables et concentrait le précepte inclus dans le récit (gravure d'Epinal).
Un tableau ou une série de tableaux (la Malédiction paternelle de Greuze).
Egalement, certains genres modernes de l'image : BD (forme allégorique), ou le cinéma, revêtent la double forme narrative et allégorique (Dark Cristal).
II) Les caractéristiques de l'apologue
1. Un récit à double