Français
I Une scène d’exposition particulière a) Une présentation inattendue
- Univers carcéral mis en relief par les informations scéniques: chemin de ronde ; une prison ; gardiens (didascalie initiale) ; coups de feu, projecteurs, sirènes (didascalie finale) .- Le lieu est présenté comme coupé de toute réalité, comme vide de toute consistance : il n’y a rien à voir, il n’y a rien à entendre ; oreilles tendues à ne guetter rien (le lieu est associé au néant : quelque chose ; rien) : l’univers environnant est inexistant, il n’est pas concret - Un décor nocturne : didascalie initiale : heure où les gardiens…hallucinations ; + cette heure où tout le monde a les yeux fermés : Moment hors du temps (absence de visibilité et de vie) -Univers hors du monde : toits de la prison, faîte du toit, sur le toit (élévation de Zucco au dessus des hommes) : lieu étrange, coupé du monde des hommes. - Nombreuses allusions des personnages quant aux statuts et à la situation initiale - Impression d’engourdissement de l’esprit des gardiens (ce doit être un effet de notre manque de sommeil). ; à force de silence (impression feutrée) - Les Gardiens associés à deux formes lexicales dominantes en relation avec leur fonction : entendre et voir (champs lexicaux abondants). L’ennui de la fonction de gardien est mise en œuvre (notre présence est inutile)
b) Une conversation surprenante sur le figure du meurtre
- Nombreuses allusions, des personnages, quant aux statuts et à la situation initiale :
- La prison côté gardien: il n’y a pas d’évasion ici. La prison est trop moderne ; (lieu) ; moi qui suis gardien depuis six ans ; moi, gardien de prison, incapable de poignarder (la sécurité du lieu, le bien lié aux gardiens, la routine) - La prison côté prisonniers : une main qui a poignardé, les meurtriers, le meurtre de son père (prison de haute sécurité= sont