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PLAN : On peut donc étudier:1. La place et le pouvoir de cette machine dans l'univers ouvrier 2. la transformation progressive que le narrateur lui fait subir. DEVELOPPEMENT : 1.b) La présence menaçante de l'appareil .Les propos de Gervaise à la fin du passage traduisent son angoise. La reprise du mot "froid" et surtout les points de suspension soulignent les difficultés éprouvées par l'héroïne pour exprimer cette angoisse .Le "frisson"est la manifestation physique de la peur ressentie. Gervaise n'est pas consciente de l'origine de cette épouvante : elle subit là le poids de son hérédité. 1c) L'emprise de la machine: Mes Bottes incarne parfaitement la soumission à cet objet qu'il admire et qu'il affectionne .Dans le passage qui le concerne , le champ lexical dominant est celui de l'évasion , d'un univers contraignant pas dérangé...ce roussin , du bien-être gosier frais...encore chaud; quant à la reprise de l'adverbe toujours,elle inscrit cette soumission dans la durée, l'éternité rêvée. 2b) le procédé de personnification. Lalambic est assimilé à un être vivant, mine sombre...souffle intérieur...sueur d'alcool , une sorte de monstre d'autant plus inquiétant que le narrateur met l'accent sur son caractère sombre travailleur morne et mystérieux forme étrangeCette allégorie du Mal prend toute sa dimension dans la dernière partie du texte CONCLUSION : ce passage prouve bien que le naturalisme est parfois transcendé et que le roman propose des images et des thèmes , des puissances démoniaques comme celle de l'alambic, qui placent l'homme au centre d'une épopée.