Fresnes
Dans son poème Albertine Sarrazin, dit : « Il y a des mois que j’écoute/Les nuits et les minuits tomber » v.1-2, on comprend que depuis son emprisonnement elle passe des nuits d’insomnie qu’ellecomble par l’écoute de sons : « les camions se dérober/ La grande vitesse […] /Et grogner l’heureuse dormeuse /Et manger la prison les vers » v.3 à 6. La prison semble mal entretenue : « manger [...](par) les vers » v.6 surement les parties boisé, « le carreau que j’ai cassé » v.13 n’est pas réparé. « Printemps étés automnes hivers/ Pour moi non aucune berceuse » v.7-8 le temps qui passe ne l’apaisepas, elle perd la notion du temps. Elle se sent seule et : « […] inutile et belle/ En ce lit où l’on n’est plus qu’un » v.9-10, on peut ici l’évocation de ses années sulfureuses. Pour elle la prisonsemble la dégradé d’un point de vue esthétique : « Lasse de ma peau sans parfum/ Que pâlit cette ombre cruelle » v.11-12, l’auteur semble éprouvé un manque de sa vie en liberté. « Par le carreau quej’ai cassé» v.14 avec l’allitération en [k] on a comme l’impression d’entendre le carreau se briser, cet acte montre la révolte de la prisonnière, elle est en colère et veux être à nouveau libre. Par letrou du carreau : « s’engouffre l’air du passé/ Tourbillonnant en mille poses » v.15-16, elle exprime ainsi son envie d’évasion, de retour au passé dont elle se souvient pendant ses nuits les : « milleposes » sont la métaphore de ses souvenirs. Elle cite différents souvenirs d’enfance comme : « le drap frais le dessin de mièvre » v.17 « la voix maternelle un soir » v.19, la poétesse se rappelledu temps de l’insouciance, de l’innocence qui semble lointain et aussi de la voix de sa mère un soir où elle était souffrante : « parmi la fièvre » v. 19. « Le grand jeu d’amant et de maîtresse » v.21fait certainement encore référence à son passé sulfureux et au manque cette vie lorsqu’elle dit : « je suis nue et sans caresse » v.24. A la fin du poème Sarrazin exprime le désir de