Freud
Le premier raisonnement dont nous fait part Sigmund Freud est le suivant : « Normalement, rien n’est plus stable en nous que le sentiment de nous-mêmes, de notre propre Moi ». Le Moi parais donc indépendant, se suffisant à lui-même. Cependant, lorsqu’il est face au monde extérieur, il en va tout autrement et ce raisonnement ne tient plus la route. Une première distinction fait alors son apparition entre l’Interne – se rapportant au Moi- et l’Externe – se rapportant aux sensations de souffrance contre lesquelles l’Interne va devoir se défendre. En ce sens, la religion peut agir comme une échappatoire au danger auquel le Moi fait face. En effet, la religion, procurant un sentiment « océanique » et d’universalité permettra au Moi de trouver un peu de réconfort. Cela est d’autant plus vrai que la religion permet de résoudre la question du but