Friedrich Nietzsch
I Le problème des valeurs et de l’évaluation
La vie est la source de toutes les valeurs
L'interprétation de la vie : santé et maladie
Quel est le sens de la vie ?
II L’évaluation du Beau, du Vrai, du Bien
L'évalutation de l'art
L'évaluation de la connaissance
L'évaluation des valeurs et des morales
III L’éthique nietzschéenne : par-delà bien et mal
La sagesse tragique
L'éternel retour
Le surhomme
Nietzsche et le nazisme Citations Textes
Résumé
La vie, c’est-à-dire la volonté de puissance, est la source de toute évaluation. Par conséquent la valeur de chaque chose est déterminée par son rapport à la puissance. Est bon ce qui est puissant, ce qui accroît ma puissance. L’art (le beau), la connaissance (le vrai) et même la morale et la religion (le bien) peuvent être évalués à partir de ce critère. Est bonne l’œuvre d’art qui exprime et stimule la vie. Une idée est bonne non pas si elle est vraie, mais si elle est utile et agréable. Une morale ou une religion est bonne si elle favorise le développement de la vie. Par exemple, le christianisme (ainsi que le bouddhisme, le socialisme, l’anarchisme, l’eudémonisme, etc.) est mauvais car il nie la vie : c’est une forme de nihilisme, ce que Freud appellera la « pulsion de mort ». Toute morale (au sens classique), en réalité, nuit à la vie. C’est pourquoi Nietzsche se place « par-delà bien et mal » et adopte une sagesse tragique qui consiste en un « grand oui » à la vie. Il s’agit de tout accepter, absurdité et souffrance comprises, et même de prendre plaisir à ce spectacle tragique qu’est le monde. Tel est l’idéal du « surhomme » : un homme par-delà bien et mal. Tel est le sens de l’éternel retour : un critère permettant de savoir qui est un surhomme. Celui qui peut supporter cette pensée et même l’aimer a le tempérament dionysiaque requis.
Introduction
Nietzsche est un philosophe allemand, né à Rocken, près de Leipzig, en 1844. Elève brillant, il part en