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Intitulée Canadian Science Fiction: A Reluctant Genre (.PDF), cette thèse est disponible sur le site des thèses canadiennes. Leperlier n'est pas un historien ou un théoricien, et il ne faut pas compter sur ce texte pour faire des découvertes sur le passé de la SF canadienne, ou pour en savoir plus sur la définition de la science-fiction. Mais il livre, dans cette thèse relativement courte (212 pages), une description fouillée de la situation de la science-fiction canadienne vers 1996, alors riche d'une évolution de vingt ans et porteuse d'un certain nombre de discours. C'est à la fois la force et la faiblesse de l'œuvre, qui ne transcende pas son époque d'origine même si elle en dresse un portrait fidèle.
L'insularité de la SFQ n'échappe pas au regard de l'auteur, car Leperlier relève aussi bien la revendication de l'appartenance québécoise dans le sigle le plus usité pour une littérature qui déborde le Québec que l'exclusion de tout texte en anglais (même du Québec) traduit dans les anthologies de « SFQ », tandis qu'une anthologie canadienne-anglaise comme Tesseracts est ouverte aux traductions du français. En même temps, il reconnaît que l'inclusion des auteurs francophones par les ouvrages en anglais tient aussi du désir de se démarquer de la science-fiction des États-Unis — besoin que les anthologistes