Fusion-acquisition
Pas un jour ne se passe sans que la presse ne relate une nouvelle fusion acquisition. Il y a eu dans l’histoire récente : des entreprises qui n’ont cessé de fusionner et de se racheter. Mais ce qui est frappant aujourd’hui, c ‘est la concentration.
Elle s’est accrue depuis 1997 avec des opérations de fusions acquisitions dans un laps de temps de plus en plus court, des sommes mises en jeu allant crescendo et des entreprises de plus en plus grosses. Les fusions acquisitions sont souvent plus le résultat d’un processus stratégique dans un secteur déterminé que l’action individuelle d’une entreprise. Ce comportement permet d’expliquer pourquoi dans certains secteurs des vagues de fusions peuvent émerger. Elles diffèrent selon le pays et le secteur.
Mais quelques tendances générales peuvent être dégagées. Les deux premières ont eu lieu au début du siècle et dans les années vingt. La création de grandes entreprises, avec des intégrations verticales, avait entraîné une augmentation du taux de concentration industrielle. La Troisième vague a été caractérisée par la formation de nombreux conglomérats dans les années soixante. La Quatrième vague, dans les années quatre vingt, était basées surtout aux États-Unis avec une logique plus financière que lors des trois premières vagues. Effectivement, avec beaucoup de financement par l’emprunt, cette quatrième vague était caractérisée par la réalisation de fusion acquisitions souvent hostiles. L’Europe a été le lieu de beaucoup