FV M 03
Le premier chapitre annonce la couleur, on ne va pas se perdre en conjectures, non, d'emblée l'histoire est posée. Deux scientifiques ont fait une découverte susceptible de révolutionner l'humanité, mais l'humanité étant ce qu'elle est, avide et peu scrupuleuse, leur découverte ne peut pas tomber entre de mauvaises mains.
Des années plus tard, Valeria, Peter et Stefan sont appelés en Ecosse… Ils ne se connaissent pas, n'ont pas grand-chose en commun, si ce n'est une chapelle. L'histoire, aux reflets de fantastique, sera alors menée tambours battants. Valeria, Peter et Stefan n'auront que peu de répit dans ce récit qui fera voler en éclats toutes nos certitudes.
Évidemment, l'on peut trouver certains défauts à ce roman, comme certains l'ont fait d'ailleurs. Mais ce n'est pas ce qui m'intéresse. le récit est moins abouti que ces trois derniers, OK, mais l'on sent poindre dans ce roman ce qui me plaira tant ensuite chez Legardinier : sa profonde humanité. On y revient. Je comprends maintenant le « thriller humaniste ».
Résultat, j'ai passé un très bon moment de lecture, qui m'a tenue en haleine pendant deux jours. Et une fois l'ouvrage refermé, je partirais bien en vacances en Ecosse
L'exil des anges est un roman mi-policier, mi-fantastique.
Ça commence par une enquête menée par le colonel Gassner, des services secrets, chargé d'espionner un couple de savants.
Sans transition, voici Valeria, une jeune espagnole hantée par un rêve récurrent, celui d'une chapelle en Ecosse.
En tête de chaque chapitre, un court dialogue mystérieux que l'on comprend plus tard.
C'est gentillet, il y a des invraisemblances, des ficelles grossières.
Comme dans « Demain j'arrête », je n'y ai pas vraiment trouvé