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Tout s’accélère brutalement dans les dernières lettres (139-150 [147-161]), grâce à un soudain retour en arrière de plus de trois ans par rapport aux lettres précédentes. De la lettre 69 (71) à la lettre 139 (147) – chronologiquement : de 1714 à 1720 – pas une seule lettre d’Usbek ne concerne le sérail, qui est passé sous silence des lettres 94 à 143 (et même dans l’édition de 1758 de la lettre supplémentaire 8 (97) à 145. Par ailleurs, toutes les lettres à partir de 126 (132) à 137 (148) sont de Rica, ce qui signifie que, pendant environ quinze mois (du 4 aout 1719 au 22 octobre 1720) Usbek est totalement silencieux. Bien qu’il ait reçu des lettres pendant ce temps, le lecteur n’en prend connaissance qu’à la dernière série, qui est plus développée après l’ajout des lettres supplémentaires 9-11 (157, 158, 160) de 1758. Dès octobre 1714 Usbek a été informé que « le sérail est dans le désordre » (lettre 63 [65]), mais il ne sévit pas. Lorsque les progrès de l’esprit de rébellion le décident à agir, il est trop tard : le retard dans la transmission des lettres, dont certaines sont perdues, rend le mal sans remède.
Déprimé, Usbek se résigne apparemment, avec peu d’espoir, à la nécessité du retour en Perse. Le 4 octobre 1719, il se lamente : « Je vais rapporter ma tête à mes