Fécondité et activité féminine
Introduction
Au début du XXème siècle, les femmes représentaient 35% de la population active, aujourd’hui rares sont celles qui avant 30 ans n’ont jamais eu d’emplois. En effet, il faut rappeler que sous Napoléon la femme ne pouvait exercer une profession sans l’accord de son mari. Cependant avec l’abolition de ce code napoléonien en 1804, l’évolution des normes juridiques en matière d’activité féminine a montré la volonté de faire une place aux femmes dans la société. Le processus de la construction de l’identité féminine ayant évolué, la femme qui était entièrement dévoué à son mari et ses enfants ne l’est plus comme autrefois.
Il est donc inévitable de faire un lien entre activité féminine, taux de fécondité voire les politiques familiales. Dans l’Union Européenne en 1960, le taux de fécondité (indicateur conjoncturel de fécondité : somme des taux de fécondité par âge d’une année donnée qui calcule la descendance finale soit le nombre d’enfants par femme au moment de la ménopause) était de 2.5 enfants par femme mais celui a baissé d’un enfant ne permettant le renouvellement des générations. Si en 1960, ce taux était si haut cela s’explique par le fait que peu de femmes utilisées des moyens de contraceptions et que les politiques familiales ne répondaient pas au besoin de concilier vie familiale et professionnelles. Ainsi, l’augmentation du taux d’emploi des femmes peut être mise en corrélation avec la baisse de la fécondité qui est le reflet de difficulté de conciliation de deux modes de vies.
On pourrait donc se demander dans quelle mesure l’activité féminine a-t-elle eu un impact sur la fécondité en Europe ?
Dans un premier temps, nous verrons que l’évolution de la fécondité est différente dans les pays d’Europe. Puis nous ferons un lien entre fécondité et emploi. Nous finirons donc sur l’aspect de volonté de perpétuer les générations grâce au développement de politiques