Gérard de nerval
L'enfance dans le Valois
Gérard de Nerval naît sous le nom de Labrunie. Il doit grandir en l'absence d'une mère, morte peu de temps après sa naissance. C'est dans le Valois, lieu qui inspirera particulièrement ses œuvres, qu'il passe son enfance. Après ses études parisiennes, il s'adonne à l'écriture et, attiré par l'Allemagne, réalise une traduction réussie du Faust de Goethe. Les premières oeuvres
Durant sa jeunesse, de Nerval s'inspire des grands romantiques qu'il côtoie (Hugo, Nodier) et se lie d'amitié avec Théophile Gautier. Il participe même à la célèbre bataille d'Hernani. Dès 1836, il s'éprend passionnément de la jeune actrice Jenny Colon, qui en épousera un autre. Nerval en fera alors l'une de ses égéries. Mais l'esprit de l'écrivain commence à défaillir. Victime de la folie
Dès 1841, il est sujet à des hallucinations et à des crises de folie dont il s'inspire dans ses écrits. Paraissent ainsi Voyage en Orient (1851), puis les Filles du feu (1854). Dans ce recueil de nouvelles, dont chacune d'entre elles porte un nom féminin, l'auteur cherche à atteindre la figure de la femme inaccessible. Le recueil porte également une dizaine de sonnets regroupés sous le titre les Chimères. De Nerval est retrouvé pendu en 1855. Après sa mort, une dernière oeuvre paraît : Aurélia, qui marque sa volonté de fuir le réel par le rêve. OEUVRES PRINCIPALES
1851 : Voyage en Orient
1852 : Les Illuminés
1853 : Petits Châteaux de Bohème, Sylvie
1854 : Les Filles du Feu, Les Chimères
1855 :