Gabriel peri
L’engagement de Péri en politique est très précoce. Il adhère aux Jeunesses socialistes en 1917 alors qu’il a seulement quinze ans. Trois ans plus tard, il adhère à la IIIe internationale communiste et devient le secrétaire régional des Jeunesses communistes. C’est moins d’un an plus tard, lors du premier congrès national de la Section française de l'internationale communiste que Péri, au nom des Jeunesses communistes, est remarqué par la direction du jeune PCF. Il est alors littéralement aspiré par la direction du PCF, qui le charge, à vingt ans, de la Fédération nationale des Jeunesses communistes, et le nomme responsable de son journal, l'Avant-garde. En tant que délégué au congrès international de la jeunesse communiste, il fait son premier voyage à Moscou à la fin de l'année 1922[3].
Après deux années entre Marseille et Nîmes, il s’installe à Paris en août 1924 et prend en charge en octobre 1924 la rubrique internationale du quotidien communiste L'Humanité, fonction qu'il exerce sans discontinuité jusqu'au 25 août 1939. Durant cette période, il s’avère comme un virulent opposant aux régimes fasciste et nazi.
En 1927, il épouse Mathilde Taurinya, qui deviendra députée après guerre. Par cette union il devenait le beau-frère d'André Marty, un des dirigeants les plus prestigieux, mais aussi des plus sectaires du Parti communiste