Gabrielle Gourdeau est une très grande auteure de nouvelle québécoise. Parmi ces œuvres, on retrouve Le Père Gorlot. Cette nouvelle raconte l’histoire d’une famille très riche, les Bentley-Willkinson, qui pour préserver l’honneur de leur famille payeront les Universités les plus prodigieuses afin que leurs fils aient des emplois prestigieux. Le texte de cette auteure québécoise est particulier. Celle-ci affiche une vision pessimiste de la société contemporaine. Elle le démontre à travers son style d’écriture et la mentalité des personnages de sa nouvelle.

Tout d’abord, le style d’écriture de Gabrielle Gourdeau nous permet de voir la vision négative qu’elle a du monde contemporain. À travers le lexique et les adjectifs qu’elle emploie on peut clairement déduire qu’elle n’apprécie pas la société actuelle. « […] évita soigneusement de culpabiliser son fils ingénieur manqué et proclama que les Bentley-Willkinson devaient se serrer les coudes (et plus tard la ceinture) plus que jamais contre une fatalité mesquine». Cet extrait nous démontre que l’auteur tente de nous passer un message sans nous le dire directement. Elle exprime son point de vue à travers des mots et joue beaucoup avec le sens de ceux-ci. De plus, il y a beaucoup de sarcasme dans le texte et on ne manque pas de dénigrer les personnages. « La charmante vieille dinde, élevée dans le quartier richissisme de Boston, hydratait chaque soir dans sa psyché la pomme cuite qui lui servait de visage […]» On déduit rapidement la haine pour le personnage grâce au sarcasme utilisé pour la décrire. En outre, les figures de style employé apportent un effet qui banalise complètement les personnages malgré leur statut important dans la société. Elle parle des gens riche et des quartiers huppés où résident ces gens en comparaison avec la réalité. Elle utilise beaucoup de métaphore et d’hyperbole pour faire ressortir davantage toute la banalité de leur luxurieuse existence. Bref, le style d’écriture de Bourdeau