Gaga
Le texte que nous allons étudier est un extrait de lettre à Ménécée, qui traite de l'éthique épicurienne qui enseigne la sagesse qui nous fait discerner « ce qu'il faut choisir et ce qu'il faut éviter »
Notre extrait se situe au paragraphe 130 qui traite des questions du désir et du plaisir.
Auparavant, la lettre a exposé une définition de la philosophie comme médecine; cette lettre propose donc des remèdes :
Qu’est ce qui nous empêche d'être heureux, pour Epicure, rien d'autre que la crainte :
- crainte des dieux et de la mort,
- la douleur: physique par exemple
Epicure va donc montrer dans un premier temps, qu'il n'y a rien à craindre des dieux, puis rien à craindre de la mort.
Dans notre passage, l’auteur va donc dans la première phrase de « c'est un grand bien » à « est malaisé à se procurer » nous exposer sa thèse qu'il va ensuite illustrer dans le reste de l’extrait en prenant l'exemple d'un désir naturel, le besoin de se nourrir.
DEVELOPPEMENT
Notre texte commence par la phrase « c’est un grand bien à notre avis que de se suffire à soi-même », il s’agit donc de la question de l’indépendance, celle-ci est le fait du sage qui, tel un dieu, sait se suffire à lui-même. Epicure va nous montrer comment on peut atteindre le bonheur; il indique que pour se suffire à soi-même, c'est-à-dire pour être indépendant, il faut savoir se contenter de peu (modération, évaluer, échelle de valeur des plaisirs). En fait, il ne faut pas être l’esclave des désirs vains c’est à dire faire rentrer les désirs dans leurs limites naturelles, où ils sont aisés à satisfaire, par la connaissance de notre nature et de l’organisme humain; « non qu’il faille toujours vivre de peu », Epicure nous fait comprendre qu’il ne faut pas non plus se priver de plaisir pour autant, il faut juste ne pas tomber dans l’excès et/ou s’habituer à ce surplus de plaisir que nous risquons de perdre plus facilement qu’un plaisir simple. Ainsi, nous ne souffrirons