Galilée
GALILEE
Face à l’intolérance, au dogmatisme que reflétaient les idées religieuses de son époque, GALILEE dû comprendre à quel point l’enseignement n’est pas affaire de transmission ou de connaissance. Il dut renoncer à ses propres découvertes et à son désir de les divulguer ou de les faire partager à ses disciples.
Seuls, les esprits libres et ouverts sont capables d’admettre ou tout du moins d’envisager d’autres théories que celles habituellement professées.
Toutes structures conservatrices figent la connaissance et nuisent à l’indépendance de l’esprit. Très rapidement GALILEE s’affranchira des enseignements mathématiques traditionnels pour poursuivre ses propres recherches. En se rangeant aux idées coperniciennes qui affirment que la terre n’est pas le centre monde, l’Eglise lui intenta un procès et le condamna, il fut considéré comme hérétique, et assigné à résidence.
Interpeller, interroger, critiquer, observer, enquêter, expérimenter ne sont-ils pas les meilleurs moyens de découvrir et de » construire de nouvelles formes de pensée.
Dans ce dessein, doutons de nos certitudes, ne sont-elles pas entachées d’apriorisme, d’illusions, de préjugés?
« Le doute est père de la création » nous dit GALILEE.
Nous ne pouvons pas entreprendre quelque chose à la place d’une autre personne, ni lui imposer nos idées, lui dicter sa voie, lui montrer son chemin. C’est la raison pour laquelle, la liberté de conscience, le libre-arbitre de chacun de nous doit être respecté pour que nous puissions rester libre.
Cela nous demande de distinguer les savoirs des connaissances. Les savoirs sont des données, des concepts, des procédures ou des méthodes qui existent en dehors de tout sujet connaissant et qui sont généralement codifiés dans des ouvrages de référence, manuels, cahiers de procédures, encyclopédies, dictionnaires. Les connaissances, par contre, sont indissociables d'un