Garde à vue. torturer le corps pour faire céder l'âme
La garde à vue est une mesure privative de liberté qui consiste en maintenir à disposition de la police, une personne soupçonnée d’avoir commis un délit. Cette mesure, qui existe dans pratiquement tous les pays Européennes, a toujours été très débattue à cause des personnes qui « contrôle » la garde a vue, c’est-à-dire, la police. Seulement un officier de la police (avec le permis du procureur) peut placer une personne à garde a vue. Le problème arrive quand la police se prévaut de leur pouvoir et ne respecte pas les droits des autres. Un autre problème est la non présence de l’avocat au long de la garde a vue. En France, au contraire qu’en Espagne, l’avocat ne doit pas être présent lorsque la personne est en train d’être interrogée. Qu’est-ce que nous pouvons faire pour en finir avec cette problématique ? Comment est-ce que nous pouvons respecter les droits fondamentaux d’une personne présumée d’avoir commis un délit (par exemple, la liberté) et contrôler qu’elle ne disparaisse pas avant de commencer le jugement ? Est-ce qu’on peut trouver des autres solutions ? À quoi sert exactement la garde a vue ? Dans un premier temps, nous analyserons la garde a vue en soi même (les buts) et, dans un deuxième temps, nous analyserons le problème du excessif pouvoir de la police dans cette pratique.
Avant de commencer le débat il faut savoir quels sont les buts – au moins théoriques – de la garde a vue ; L’article 2 de la loi du 14 avril 2011 a introduit une notion d’ « objectifs de la mesure ». Elle doit être prise pour au moins l’un des motifs suivants : permettre l’exécution des investigations impliquant la présence ou la participation de la personne, garantir la présentation de la personne devant le procureur de la République, empêcher que la personne ne modifie les preuves ou indices matériels, empêcher que la personne ne fasse pression sur les témoins ou les victimes, empêcher que la personne ne se concerte avec d’autres