gargantua
R. avant de devenir écrivain (en 1532 avec Pantagruel) sera moine.
En 1520, il est moine franciscain à Fontenay le Comte (Poitou). Il correspond avec Guillaume Budé, étudie le grec mais ses livres seront confisqués car son ordre est hostile au savoir.
Protégé par son évêque (Geoffrey d’Estissac), il entre chez les bénédictins (ordre plus intellectuel) à Maillezais (Poitou).
Il défroque et devient prêtre séculier. Il a même des enfants.
En 1530, R. est à Montpellier où il étudie la médecine. Il étudie dans le texte grec Hippocrate (grec) et Galien (romain), les traduit et donne un cours à la faculté sur ces deux fondateurs de la médecine. Cf. attitude humaniste de retour au texte original.
En 1532, nommé médecin à l’Hôtel-Dieu (il n’aura le titre de docteur qu’en 1537). Correspond avec Erasme. Il édite aussi chez Gryphe des textes savants (activité humaniste).
Cette même année publie Pantagruel sous le pseudonyme d’Alcofribas Nasier (anagramme de Rabelais)
Œuvre inspirée des Grandes et inestimables chroniques du grand et énorme géant Gargantua qui est un livret populaire anonyme parodiant les romans de chevalerie paru à l’occasion des foires de Lyon.
Pantagruel est condamné par la Sorbonne dès 1533.
En 1534/35 publication de Gargantua : R. raconte l’histoire du père après celle du fils.
Texte sans doute publié après l’affaire des placards (octobre 1534) qui marquera le début des persécutions religieuses contre les réformateurs de l’Eglise.
NB. A Lyon, il n’y avait ni Parlement ni faculté de théologie : donc censure moins efficace.
Entre 1534 et 1550 R. effectue plusieurs séjours en Italie avec son