gargantua
Les humanistes de la Renaissance sont un exemple du secours que l'enracinement dans le passé peut apporter à un mouvement de libération.
Simone de Beauvoir
La Renaissance ou au moins son idée principale est représentée dans ce livre à travers de la graisse et la grande taille de Gargantua : Sa faim insatiable est mêlée par ses coutumes populaires et sa soif de connaissance. Rabelais réussit à écrire un livre plein d'humeur qui s'appuie avec le grotesque en réussissant à montrer une vie mondaine et populaire avec une touche de carnaval. La faim et soif constantes de Gargantua (supprimer le “ce”) n'est pas qu’une autre chose que l'intention de l'auteur de nous montrer la transition par laquelle passaient les gens à l’époque (La Renaissance).
L'intention centrale de l'auteur et ce qu’il veut communiquer au lecteur est sa prétention de faire rigoler. Malgré son humeur, Rabelais insinue un message avec une intention plus sérieuse et réfléchissante qui est cachée derrière son histoire grotesque, on ne doit pas penser que si l'auteur décrit le grotesque avec moquerie, imagination et folie, c’est car Gargantua ne fournit pas une essence profonde.
On peut dire que ce livre a tout, quelque chose véritable, quelque chose de fiction, de symbolisme, de sarcasme, un mélange entre les hommes communs et ces géants, des histoires, des réflexions, des traversées et des voyages fantastiques, des philosophes, des précepteurs, des savants, des conversations chargées d'érudition. Nous trouvons aussi des allusions politiques dans le livre, où dans un moment on peut remarquer comme ses personnages assimilent aux personnes de la réalité, de la noblesse et représentent une espèce de théâtre du réel, un exemple dans le livre est quand les boulangers de Picrochole se disputent contre les bergers de Grandgousier comme une excuse pour initier une guerre. Gargantua était de l'époque, un étudiant à Paris, il revient pour aider son père