GAUDE

857 mots 4 pages
Notre corpus est constitué de quatre textes de genre romanesque: les deux premiers datent du XIXè siècle: l'extrait de Une Vie de Guy de Maupassant, paru en 1883, et l'extrait de La Bête humaine de Zola paru en 1890. Dans chacun de ces textes, nous sommes plongés dans un monologue intérieur, un questionnement au dernier moment, des personnages. L'objectif est donc de repérer les techniques narratives adoptés par les romanciers pour nous faire rentrer dans les pensées des personnages. Pour cela nous étudierons les différents points de vue des auteurs sur l'action, puis les discours rapportés utlilisés.

En premier lieu, dans les textes de Maupassant et de Malraux, le point de vue est interne, ou subjectif. En effet, le narrateur se met à la place du personnage et exprime les sentiments et sensations du héros. Les indices le montrant sont nombreux: l'utilisation du conditionnel présent dans les textes de Maupassant et de Malraux, montre bien que les narrateurs mettent respectivement le lecteur dans la peau de cette jeune fille qui envisage un avenir romantique et de Tchen, qui se prépare mentalement à l'assassinat du marchand d'armes (Une vie :« adorerait » l.7, « chérirait » l.8, « promèneraient », continuerait » l.15, La Condition humaine : « tuerait » l.19, « appellerait »...). De plus, dans les textes de Malraux, mais aussi de Zola et Gaudé, nous retrouvons des éléments montrant que la description de l'action est organisée selon le déplacement du regard du personnage : « Il se retrouva en face de », « se planta sur le trottoir d'en face pour jouir du spectacle », « regardait », « l'homme entrevu le couteau », « pris du désir de voir »,... Ainsi, nous retrouvons un point de vue interne dans le premier et dernier paragraphe de l'extrait de La Bête humaine, et dans le second paragraphe de l'extrait du Soleil des Scorta. Cependant, dans les autres paragraphes de ces deux textes, nous avons affaire à un point de vue omniscient. Ainsi, le narrateur sait tout des

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