La Gay Pride appelée finalement aujourd’hui, « Pride » ou encore « la marche des fiertés », est née dans les années 1969 aux Etats-Unis selon les émeutes de Stonewall. A cette époque, un groupe de lesbiennes, gays et transsexuels se rebellèrent contre les forces de l’ordre venues faire une descente au Stonewall Inn, un bar New-Yorkais, cela a donné des émeutes pendant plusieurs jours…

La Gay Pride est donc une manifestation qui prône la liberté et l’égalité pour toutes les orientations sexuelles (hétéro, lesbienne, gay, bi, trans). Lors de cette marche, tous les participants affichent sans complexe leurs orientations sexuelles.
Brenda Howard est la première femme à avoir commémoré « les émeutes de Stonewall », un an après en 1970 en organisant une marche à New-York alors qu’en même temps se déroulaient d’autres marches à San Francisco et Los Angeles, elle est donc considérée comme la « mère de la fierté ».
En France, en 1971, les homosexuels s’étaient invités au traditionnel défilé du 1er mai organisé par les syndicats dont certains s’étaient opposé à cette intrusion.
En 1974, le Groupe de Libération homosexuelle (GLH) a vu le jour. En 1977, se déroule à Paris la première manifestation homosexuelle à l’appel du Mouvement de libération des femmes (MLF) et du GLH. La première Gay Pride est née le 4 avril 1981 et François Mitterrand, alors candidat à la présidentielle s’engage à dépénaliser l’homosexualité en France, ce qu’il fût donc un an après son élection.
Le phénomène perdure avec des hauts et des bas, des mobilisations plus ou moins importantes, mais la Gay Pride s’étend également dans plusieurs grandes villes du pays. En 1999 une mobilisation spéciale car c’est l’année du débat du (PACS) le pacte civil de solidarité. Entre 2002 et 2006, les marches réunissent de plus en plus de monde ainsi il existe une association mère qui coordonne les différents défilés : « La coordination Interpride France ».

Il existe également désormais la WorldPride, un défilé