Gaz de schiste plein de petite aides
Le gaz de schiste est un gaz naturel, semblable au gaz conventionnel, utilisé pour se chauffer et se déplacer. Il a comme particularité d'être enfermé dans des roches très compactes et très profondes : les schistes.
La différence entre le pétrole et l'huile de schiste?
C'est la même chose.
Ce business est-il le nouvel eldorado énergétique?
Longtemps considérée trop chère, l'exploitation de gaz et de pétrole de schiste commence à devenir intéressante. D'une part, parce que les cours du gaz et du pétrole flambent ; d'autre part, parce que ces ressources s'épuisent.
Comment se fait l'extraction?
Pour le gaz et le pétrole conventionnel, il suffit de forer pour que la matière première remonte. Pour le pétrole et le gaz de schiste, c'est beaucoup plus compliqué. Ils sont enfermés dans des roches imperméables et disséminées dans de nombreuses poches, un peu comme une éponge. On a donc recours à la fracturation hydraulique. Et c'est là que le bât blesse, car le simple fait de faire un trou ne suffit pas : il faut injecter de l'eau, du sable et des produits chimiques à forte pression pour faire éclater les roches, récupérer la matière et la faire remonter à la surface. Conséquence : pour ses détracteurs, l'extraction du gaz de schiste confine à la catastrophe environnementale.
Depuis quelques années, la présence de gaz de schiste est connue au Québec. Tout d’abord vue comme une ressource salvatrice qui renflouerait les coffres de l’État, l’opinion publique a connu un revirement saisissant. Depuis quelques mois, des débats houleux entre les environnementalistes, soucieux de l’impact négatif que l’exploitation des gaz de schiste aurait sur la faune et la flore québécoise, ainsi que sur la santé des Québécois vivant près des sites d’exploitation, et ceux prônant l’exploitation de cette nouvelle ressource ont occupé les médias et la classe politique. Cet enjeu politique, social et économique est aujourd’hui rencontré