Gazette
N° 36 – décembre 2010
Théo Eyraud bosse en équipe de France
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Dis Théo, comment devient-on sportif de haut niveau ?
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Où est ma bosse ? Dans la petite station du col d’Ornon ?
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L’histoire commence dans un hameau de la rive gauche de la Bonne, à la recherche de son nom : Engelas ou Angelas ? Notre petit héros arpente les rues de ce charmant village, à quelques perches de la petite station du Col d’Ornon. Théo va-t-il résister à l’appel de la montagne ? Fier de ses racines familiales, il rumine l’injonction de son grand-père : « Tu dois bosser mon Théo ! ». Il y a alors dans un douloureux remue-méninges, un tracteur, des champs, une vigne…ou de l’or blanc. Un choix cornélien s’il en est: de quoi devenir chèvre !
Théo, le petit Eyraud, observera finalement la loi de ses ancêtres : « Tu bosseras ! ». Sur les bancs ( ?) de l’école de Valbonnais, jusqu’en CE2, il aurait pu avoir la bosse des maths, mais la phrénologie et la découverte de Frantz Gall n’étaient plus d’actualité. L’idée de réaliser un champ de bosses pour VTT ou BMX lui traverse même l’esprit : après la chèvre, le bike ? Finalement, c’est dans la station savoyarde de La Plagne, où bossent ses parents, Nadine et Yvon, que le futur champion a trouvé sa passion : le ski de bosses.
Licencié au Club des sports de La Plagne, notre jeune Théo est le fruit d’un talent précoce et d’un environnement familial propice : Yvon Eyraud, son papa, est aujourd’hui Directeur d’école de ski et nous parle à bâtons rompus d’une discipline, devenue olympique en 1992.
L’épreuve des bosses se déroule, en single ou en parallèle, sur une piste de 250 m, de 24 à 30 degrés, recouverte de bosses de 1 m de haut et