Generalites sur l'infertilite masculine
L'infertilité touche entre 10 et 20% des couples selon les estimations, soit environ 60 000 nouveaux cas par an en France. Dans environ un tiers des cas, l’infertilité est d’origine masculine, dans un tiers des cas féminine et dans le dernier tiers il existe un facteur masculin et un facteur féminin.
Les causes d’infertilité masculine sont multiples : – elles peuvent être mécaniques, infectieuses, génétiques, hormonales… – il existe également des causes environnementales, liées à la pollution et aux expositions professionnelles. – d’autres facteurs comme les habitudes vestimentaires, la consommation d'alcool et de drogues sont aussi parfois incriminés.
L'urologue est en charge du diagnostic, de l’exploration et du traitement du partenaire masculin. Sa démarche thérapeutique doit s'inscrire dans celle du couple et prendre en compte la fertilité féminine.
La prise en charge de l'infertilité est légiférée par l'Agence de biomedecine, promulguée par la loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique qui réglemente désormais le fonctionnement et l'organisation de l'équipe pluridisciplinaire participant a l'activité d'AMP (Assistance médicale a la procréation ) (article L2142 du nouveau CSP), l'utilisation de sperme congelé et le don de gamète en vue d'un acte d'AMP (art. L1244 du CSP). Des réunions régulières de l'équipe clinicobiologique ont pour but de vérifier la motivation et l'information des couples, de discuter les indications, les protocoles de stimulation, le choix des techniques d'AMP. Les pièces exigées du couple avant le recours a l'AMP (art. L2141-2 du CSP) sont un justificatif du mariage ou d'une durée de vie commune d'au moins 2 ans. Les prélèvements chirurgicaux de gamètes ne peuvent actuellement être envisagés que sous la responsabilité d'un praticien agrée par l'Agence de biomedecine (art.L2141-2 du CSP ).
Le diagnostic d'une infertilité masculine