geologie 1ère S
Les roches magnétiques, notamment les basaltes enregistrent le champ magnétique terrestre au moment de leur refroidissement grâce à des minéraux ferromagnétique (la magnétite) qui gardent en mémoire l’orientation du champ magnétique au moment où la roche s’est formé. Cette aimantation est conservée tant que la roche n’est pas portée à une température > au point de curie c’est à dire 585°C pour les magnétites.
L’étude du champ magnétique au cours du temps montre qu’il a subit des inversion à certaines périodes qualifiées d’inverse. Les pôles magnétiques nord et sud étaient inversés par rapport à la situation actuelle qualifiée de normale. Ainsi, une échelle temporelle de ces inversions magnétiques peut être réalisée c’est l’échelle paleomagnetostratigraphie. Les relevés du champ magnétique mettent en évidence des bandes d’anomalies magnétiques symétriques par rapport à l’axe des dorsales. Vine et Matthews ont confirmé cette expansion océanique.
III La distinction lithosphère - asthénosphère pour l’étude des fosses océaniques
la température est haute + la vitesse de propagation est faible
Il fait + froid dans la lithosphère océanique (+ cassante) que dans l’asthénosphère asthénosphère + chaude donc + ductile lithosphère : épaisseur 100 km, froide < 1300°, cassante constituée de la croûte océanique (basalte et gabbro) et une partie du manteau (péridotites) asthénosphère : commence à partir de l’isotherme 1300, péridotites, ductile se déforme sans se casser
Bilan :
Au niveau des fosses océanique, l’analyse de la vitesse des ondes sismiques révèle la présence d’anomalie. Les ondes sont soient anormalement rapides montrant qu’elles traversent des structures anormalement froides. Soit les ondes sont anormalement lentes montrant qu’elles traversent des structures anormalement chaudes. Toutes ces études montrent qu’au niveau d’une zone de subduction une structure froide semble plonger dans une structure plus