C’est dans un contexte d’après-guerre que la marche vers l’indépendance américaine se met en branle. Après la guerre de Sept Ans, c’est un retour au calme pour l’Angleterre et il est maintenant temps de faire un bilan de guerre. Économiquement, on s’aperçoit vite que les coffres de l’État sont vides. Or, l’Angleterre ressent donc un besoin pressant de les renflouer et ce, au plus vite. Suite à cette prise de conscience, Londres met en place divers mesures afin de redresser l’économie. En plus de prendre certaines mesures fiscales touchant la métropole, Londres décide de renforcer la politique coloniale, de réaffirmer son autorité auprès de ses colonies et de faire participer davantage celle-ci au redressement financier de l’Empire . Parmi les lois votées par le parlement britannique afin de resserrer son contrôle sur ses colonies, la loi sur le sucre (Sugar Act) fut adopté le 5 avril 1764 et la loi sur le timbre (Stamp Act) en 1765. Le Sugar Act consiste à une augmentation de la taxe sur certains produits importés comme le sucre et le café tandis que le Stamp Act soumet les journaux et autres documents à un timbre. Face à l’imposition de ces nouvelles taxes, les colons sont peu convaincus pour la suite des choses. Ils craignent alors que l’Angleterre profite de l’instabilité économique de l’Empire pour imposer de nouvelles taxes sur un arsenal de nouveaux produits. En réponse à la réaction négative des colons, l’Angleterre craint des résistances et des fraudes de la part des américains. Alors, la métropole décide d’autoriser les agents de douanes à perquisitionner chez les négociants américains. D’ailleurs, cette loi est mal accueillie par beaucoup d’hommes dont James Otis, un avocat populaire par ses articles dans les journaux de Boston, qui déclare : «L’une des plus importantes parmi les libertés anglaises, c’est la liberté de chacun dans sa maison. Un homme est dans sa maison comme dans un château et, du moment qu’il y reste tranquille, il est aussi bien