Germinal Partie 2 chapitre 2 analyse
Scène romanesque. L’histoire et la narration sont simultanées. C’est à dire que la narration est conduite au présent et que le temps de l’histoire coïncide avec celui de la narration : « Elle eut conscience de l’heure, elle courut pieds nus secouer sa mère ». (p.90/ l.19-20). Cette scène est frappante car elle est de fausse charité. Elle est faite sur des malentendus et de quiproquos. Zola oppose ce chapitre avec le choc des deux mondes : celui du monde ouvrier et celui de la bourgeoisie ainsi qu’avec le jeu des points de vue.
Premièrement, je vais vous parler des bourgeois. M et Mme Grégoire ainsi que leur filles Cécile de 18 ans vivent dans une leur propriété appelée La Piolaine. Elle se situe à 2 kilomètres de la mine. Ils ont 2 domestiques, Honorine et Mélanie qui elles, bénéficient du confort des bourgeois. On voit que Cécile est la plus généreuse et spontanée p.96 elle dit « Oh ! Les pauvres mignons » en voyant Lénore et Henri, 2 des 6 enfants des Maheu. Elle donne de la brioche aux enfants de son propre gré de plus elle leur fait le don de quelques vêtements commandés par les parents. Or le mot de ‘don’ est remis en question. Ce don n’est pas spontané. C’est une réutilisation du matériel qui leur appartient mais dont ils n’ont plus besoin. Les Grégoire se donnent simplement bonne conscience. Les mineurs sont considérés comme si ils avaient aucune limite « sept enfants, mais pourquoi ? » page 97 l.267. Les bourgeois méprisent les mineurs, dans ce cas si du grand nombre d’enfants de tel sorte que la Maheude « a un vaste geste d’excuse ». Le « pourquoi » est sournois ce qui affirme l’hypocrisie de M Grégoire puisqu’il cache son opinion négative de la Maheude pour avoir fait autant d’enfants. De plus il y a une idée de de confort repus qui est présenté et qui montre leur attachement à celle-ci ainsi que sur l’image de charité « ils s’attendrissent sur eux-mêmes. Deuxièmement, les mineurs sont représentés dans ce chapitre