Germinie
Si Germinie renvoie à Rose, Mlle de Varandeuil renvoie, elle, sur le même mode du reflet, une cousine des Goncourt, Cornélie Lebas de Courmont Dans le roman, les enfances de Germinie et Cornélie sont mises en parallèles : toutes deux ont été malheureuses, toutes deux furent victimes des hommes - Germinie pour avoir été violée et Mlle de Varandeuil dominée par un père égoïste. Leurs vies d'adulte, en revanche, sont opposées : Germinie aime, sinon les hommes, au moins l'amour physique, alors que Mlle de Varandeuil semble définitivement vierge ; Germinie vit dans la duplicité, sa maîtresse est loyale ; la vie de Germinie est une chute, certes, mais de la chute elle a le mouvement, tandis que Mlle de Varandeuil vit sans surprise dans un univers feutré, elle est immobile. Semblables et différentes, elles vivent ensemble, et s'aiment à leur manière ; aucune des deux