Gestation Pour Autrui
AUTRUI (GPA)
ECJS Mr. Chodkiewicz
SOMMAIRE
Introduction page 2
Point de vue des religions page 3
Point de vue social page 3
Point de vue éthique page 4
Point de vue juridique page 5
Interet de l'enfant page 5
Interet des parents page 6
Notre point de vue page 7
Conclusion page 7
Biographie page 8
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INTRODUCTION
L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l’infertilité comme l’incapacité pour un couple de concevoir un enfant au bout d’une année au moins de rapports sexuels non protégés réguliers. On estime à environ 10 à 15 % la proportion des couples confrontés à des problèmes d’infertilité. Les progrès de la médecine et en particulier de l’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) permettront à environ 60 % de ces couples de fonder leur famille, mais souvent après un lourd parcours médical.
C’est dans ce contexte que les traitements d’Assistance Médicale à la Procréation (AMP) se sont développés à partir des années 1980, permettant à un grand nombre de couples dans le monde de fonder leur famille. Dans le même temps, la méconnaissance des réalités de l’infertilité et de l’AMP ont entraîné dans le grand public des réactions de « panique morale».
La gestation pour autrui (GPA) n’a pas échappé à ce principe et a soulevé de nombreuses questions éthiques, sociales et juridiques qui peuvent interpeller la société. Pour diverses raisons, que nous détaillerons plus loin, les réactions concernant la GPA ont été beaucoup plus importantes que concernant les autres traitements d’AMP, conduisant certains pays à interdire cette pratique. Dans le même temps, d’autres pays, considérant qu’il s’agissait d’une alternative médicale à l’incapacité de grossesse ont choisi soit de « laisser faire » soit d’encadrer juridiquement cette possibilité.
Ces différences de législations conduisent les