gestion de risque
CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES
d'un manuel ad hoc, destiné à l'ensemble des structures de décision et de surveillance.
Une banque commerciale a pour vocation traditionnelle de récolter des dépôts, à l’aide desquels elle octroie des crédits.
Structures décisionnelles
Elle effectue de la sorte une double transformation : de mon-
L’octroi et la surveillance des crédits individuels font l’objet d’une
tant par transaction et de durée.
délégation de pouvoirs, strictement encadrée, aux filiales, aux succursales, aux régions et aux agences, en Belgique et à l’étran-
A cette activité classique, dite "de bilan", s’ajoutent 1 un nombre croissant de techniques, et donc d'opérations, dont le dénominateur commun est d’aider ceux qui y recourent à gérer différents types de risques (de change, de taux et de crédit) : les opérations de l’espèce, dites "de produits dérivés", sont enregistrées "hors bilan", parce qu’elles ne provoquent géné-
ger. Il en va de même pour le risque opérationnel qui résulte de la mise en œuvre des contrats de crédit et de dérivés, ainsi que de la prise de sûretés, de la surveillance des positions débitrices et du traitement des opérations précontentieuses ou contentieuses. Comme il a été dit plus haut, le contrôle du risque légal est du ressort du Département juridique.
ralement pas d’échange de fonds lors de leur conclusion.
Les pouvoirs de décision sont séparés en deux structures disLes six catégories de risques dont il importe d'assurer la maîtrise en permanence sont les suivantes : le risque de crédit, le risque de liquidité, le risque de taux d’intérêt, le risque de change, le risque opérationnel et le risque légal.
tinctes :
• les comités de crédit, qui décident les lignes de crédit maximales en produits de crédit et de marché, dans le cadre de l'activité commerciale de la banque ;
Le risque de crédit inclut le risque de faillite et le risque de
• les comités d'investissement