Gestion De Risques Done
Faculté des Sciences Juridiques Economiques et sociales - Rabat
Master spécialisé : Monnaie Finance Banque
Séminaire : Finance Islamique
Réalisé par :
Mohammed BOUKHOULKHAL
Rida ANçARI
Année universitaire : 2014 - 2015
Résumé
En finance, la notion de risque est centrale. Elle est proche de celle de l’incertitude et considérée sous différents angles. Pour certains, il s’agit d’un événement aléatoire susceptible de créer des dommages. Pour d’autres : « Le risque vient des comportements imprévisibles des différents acteurs et des limites des systèmes d’information qui les relient, auxquels s’ajoutent les aléas ». Par ailleurs, quelque soit la définition donnée au risque, les acteurs ont tendance à se prémunir soit par la prévention, soit par la préparation (compensation financière, le plus souvent par le biais de l’assurance). Tout projet comporte alors inévitablement des risques puisque les résultats escomptés sont par nature incertains.
En effet, de part leur fonctionnement et leur mission, les banques islamiques sont confrontées, en plus des risques communs à toutes les banques, à une série de risques inhérents à leurs activité. De ce fait, les risques spécifiques pouvant être relevés sont au nombre de quatre : le risque religieux ou risque de non-conformité aux principes de la législation islamique, le risque d’investissement spécifique, le risque commercial translaté1 et le risque de taux de référence. D’autre part, les banques islamiques mobilisent, souvent, des capitaux pour des prises de participation dans le financement des projets utiles à la société à travers l’utilisation de différents contrats, or chaque contrat comprend ses propres risques. A titre d’exemple, pour les contrats Mocharakah et modharabah le risque majeur se voit dans la défaillance économique et même dans l’abus de confiance.
Ainsi, les organismes spécialisés dans la mise en place des normes de régulation, de contrôle et de gouvernance