Gestion du risque de crédit : cas de l'um pamecas
Bien qu’étant caractérisé par un remarquable essor urbain de sa façade atlantique et notamment du Cap Vert, le Sénégal n’échappe pas à la règle faisant l’Afrique occidentale toute entière un immense paysannerie. Ainsi l’économie Sénégalaise se voit caractérisée par une prédominance du secteur primaire particulièrement le sous secteur agriculture. Ce sous secteur qui intéresse près de 60% de la population reste actuellement stagnante. Sa contribution dans la formation du PIB est de 9.2% en 1997; 81% en 1998 ; 8.2%en 1999 ; 9.5 en 2000 ; 9.7% en 2001 et 7.2% en 2002 contre 19% dans les années 1960-1965. C’est une agriculture qui se consacre pour l’essentiel aux cultures sous pluies dont le cycle végétatif coïncide avec l’hivernage alors que la saison sèche est presque partout une morte saison agricole. Elle est basée d’une part sur la culture de l’arachide qui l’offre plus de 80% des exportations agricoles et servant ainsi une source importante de rentrée de devises pour l’Etat. D’autre part on a les cultures vivrières qui jouent un rôle non moins important à l’équilibre du bilan céréalier à travers l’autoconsommation. Malgré ce rôle stratégique et les efforts consentis par son expansion, l’agriculture Sénégalaise a connu progressivement des contres performances qui sont devenues endémiques créant ainsi la situation de difficultés actuelles. Une situation qui d’une manière ou d’une autre pourrait trouver ses causes au niveau du climat avec la pluviométrie qui devient de plus en plus défavorable et les politiques économiques et sectorielle peu efficientes. Ce faisant et vu les diverses tentatives de relance du secteurs agricole initiées depuis quelques années, quel est le sort réservé à notre chère agriculture ? Ainsi nous allons avant de faire état du bilan critique passer d’abord en revue les différentes étapes dans son évolution de la période précoloniale jusqu’à nos jours et enfin dégager les