La gestion des déchets et *l’*impact sur la pollution* au Congo*. Le développement durable répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs (rapport Brundtland, 1987). Le développement est une conciliation entre la préservation de l’environnement à long terme, la satisfaction des besoins sociaux à court terme tandis que le développement durable, c’est tout à la fois, modifier les modes de production, faire évoluer les pratiques de consommation, mais, aussi pour chacun, adapter ses actes au quotidien afin de préserver la qualité et la diversité du cadre de vie, des ressources et de l’environnement (Développement durable, Christian Lévêque et Yves SCIAMA), voilà deux définitions parmi tant d’autres qui nous pousse à observer notre environnement. Au congo, certes les émissions des gaz à effet de serre ne sont pas similaires à ceux des pays occidentaux, il reste néanmoins des choses à faire en matière de développement durable, car, celui-ci vise à la fois, la société, l’économie et l’environnement. Il me paraît important de mener cette réflexion sur la problématique de la gestion des déchets. Pourquoi ? Parce que, la réflexion sur la gestion des déchets suscite à la fois des interrogations sur nos pratiques en matière d’assainissement, de traitement des eaux usées, de récupération des eaux pluviales, les conséquences sur la pollution des affluents et le développement des maladies parasitaires. Aujourd’hui, il existe un écart important entre la viabilisation des terrains lotis et l’évolution démographique des grandes agglomérations urbaines du congo. Lorsque l’on construit une maison, il faut automatiquement penser à la manière de gérer les déchets produites par les habitants de cette maison, d’après l’OMS, dans un document santé et environnement, dont voici un extrait : « Le taux de couverture en assainissement collectif est de 24% en milieu urbain. Très peu de ménages disposent des installations