Dans un contexte conjoncturel de marasme économique, les politiques français doivent réfléchir sur comment organiser « une bonne gestion publique » tout en respectant le budget alloué a cet effet.
Il parait important de définir a priori ce qu’est la gestion publique. Traditionnellement, celle ci suppose que l’ensemble des hommes politiques qui contrôlent l’appareil d'État et déterminent les politiques recherchent l’intérêt général. Ceci étant accompli par des personnes publiques qui mettent en place le fonctionnement des organismes publics, le développement des politiques publiques, la gestion des finances publiques et les principes de la gestion et de la gouvernance. Depuis une vingtaine d’années, on constate que l’augmentation de la contrainte budgétaire a conduit plus des deux tiers des pays membres de l’OCDE à mesurer la performance de l’action publique et à introduire dans leurs documents budgétaires des objectifs et indicateurs de résultats cherchant à évaluer l’efficacité des actions financées et de leurs services publics.
La question de la performance dans la gestion publique est particulièrement aiguë aujourd’hui. La fin du vingtième siècle a été marquée en effet par l’échec des économies planifiées, et par la remise en cause, dans les économies développées, des modalités de l’intervention publique. Ces deux processus ont en commun d’avoir ébranlé les idées en matière d’intervention publique.
Nous allons donc voir dans un premier temps le problème que la gestion publique suscite, puis dans un deuxième temps nous verrons les différentes analyses de quelques courants de pensés, et pour finir les politiques qui ont été misent en place pour essayer de répondre à ce