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C’est dans cette atmosphère viciée qu’il fait ses études, car, après l'oppression maternelle, il connaît une autre oppression dans un collège où on mange mal, où on est surveillé et puni et où il subit l’absurdité et la cruauté de l’éducation. Les professeurs sont d'affreux pédants. L'un d'eux, un philosophe ridicule, prétend même lui apporter les preuves de l'existence de Dieu (chapitre 3). Bien qu’il soit assez doué, il prend vite en aversion les «humanités». Il est écœuré par le latin et le grec, matières dont il ne perçoit pas la finalité, qui lui paraissent aussi barbares l’une que l’autre, qu’il «avale comme de la boue». Qu’il s’agisse de Thémistocle, de Scipion ou d’Amilcar, il se sent incapable de leur prêter sa voix pour haranguer des soldats qu’il n’a jamais vus. Aussi brûle-t-il du désir de déserter cette maison maudite. Il évoque aussi les rues et les magasins de «la petite ville», ainsi que «la toilette» ridicule dont sa mère l’affuble (chapitres 4 et 5). Heureusement, les