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Prussiens.
Parmi les voyageurs, se trouve une femme, « une de celles appelées galantes », dont la présence dérange, soulève l’indignation et la curiosité : Boule de suif.
Mais seule la jeune femme a pensé à emporter des provisions qu’elle partage volontiers avec ses compagnons de voyage. Ceux-ci n’hésitent pas alors à oublier temporairement leurs préjugés pour manger !
L’offi cier occupant interdit aux voyageurs de repartir si Boule de suif n’accepte pas ses avances. La jeune femme résiste tout d’abord, par patriotisme, mais elle n’a pas le choix, elle doit se sacrifi er pour libérer ses compatriotes. Pourtant elle ne récolte que du mépris de la part de ces gens-là, si bien pensants, qu’elle a nourris puis libérés.
[...] Parmi ces gens, se trouvent une prostituée surnommée Boule de Suif. Elle est au début méprisé par les autres voyageurs, qui comportent des bourgeois et deux bonnes sœurs. Mais quand la faim les pousse à manger les provisions qu'elle seule à penser à emporter, ils deviennent plus courtois avec elle.
Les personnages laissés dans le fond de la diligence et relégués à la fin de la série des portraits, « attirent les regards de tous », et resserrent contre eux l’intimité respective des trois femmes et des trois hommes : le regard organise les forces en présence en mettant en évidence l’enjeu de la guerre sociale.
Le corps de Boule de suif n’est que la « rançon » nécessaire à leur délivrance
Le piège
Mais Boule de suif elle-même jouait plus que son corps dans cette affaire ; le repas partagé dans la diligence introduit entre les passagers une certaine familiarité, promesse implicite de reconnaissance. Cette fois encore, le lecteur ne connaît les sentiments de la jeune femme que par les changements de sa physionomie : elle abandonne son regard « provocant et hardi » pour se tenir