Giancarlo Siani
Roderigo (au serviteur) : Excusez moi mais je désirerais voir le sénateur
Le serviteur : Monsieur est occupé pour le moment
Roderigo : C’est important… C’est au sujet de sa fille !
Le serviteur : Dans ce cas..
(le serviteur sort)
Roderigo : Enfin ! Je vais pouvoir la voir, l’avoir, mon plus grand désir.. Le sénateur Brabantio est un honnête homme, il ne pourra renier mon amour pour Desdemona, et ne pourra donc refuser ma demande..
Le serviteur : Le sénateur vous attend monsieur
Entre Roderigo, dans la salle où l’attendent Brabantio et sa fille
Brabantio : Ah c’est vous mon petit Roderigo, que ce passe t’il ? Rien de grave j’espère !
Roderigo : Bonjour Desdemona, merci de m’accueillir très révérend signor
Brabantio : Eh bien que voulez vous ?
Roderigo : Je suis, très révérend signor, venu vous demander la main de votre honorable et charmante fille
Brabantio : Ma fille ? Ah ! Mais vous n’y pensez pas ! Il est bien trop tôt pour elle de me quitter, regardez comme elle a peur, comment vous l’impressionnez.. Comme elle rougit ! Non, il en ai hors de question.
Roderigo : Mais, Monsieur, avec tout le respect que je vous dois, il faudra bien un jour qu’elle vous quitte, et qu’elle aime un autre homme que vous ! Alors, pourquoi pas moi ? Je l’aime avec passion, je donnerais tout pour elle ! Y pensez, comme une drogue empoisonnée me ronge à l’intérieur, je ne pourrais vivre sans elle. Je lui offrirais tout mon amour, et, tout ce qui est à moi, sera à elle ! Je ne lui refuserais rien, je..
Brabantio : Assez Roderigo, j’ai bien compris : vous l’aimez. Mais je ne vous aime pas assez pour vous laissez ma fille. C’est bien ce qui compte le plus, non ? Alors allez vous en, et restons amis, mais en aucun cas je ne veux que vous deveniez mon gendre. J’ai perdu assez de temps, veuillez disposer Roderigo
Roderigo sort
Roderigo :
N’a t’on jamais vu un homme aussi têtu ?