Gil blas, explication de texte, chp x
Gil Blas de Santillane est un roman fleuve de 12 livres publié entre 1715 et 1735. C’est un roman à la première personne qui narre les aventures plus ou moins saugrenues du héros : Gil blas de sa naissance jusqu’à la naissance de ces deux fils « dont l’éducation va devenir l’amusement de mes vieux jours ». Ce roman est rattaché au genre picaresque, genre littéraire né en Espagne qui se compose d'un récit sur le mode autobiographique de l’histoire de héros miséreux, généralement des jeunes gens vivant en marge de la société et sujets à des aventures extravagantes et pittoresques, plus variées que celles des honnêtes gens.
Gil blas né d’un père écuyer et d’une femme de chambre est envoyé chez son oncle pour être éduqué. Celui lui ayant transmis tous ces « savoirs »l’envoie à l’université de Salamanque. Après s’être fait ridiculiser et voler par un « parasite » affamé et abandonné par le muletier sans scrupule, il est accueilli par une bande de voleur en tant que valet pour la cuisinière. Notre extrait se situe au chapitre 10 de l’histoire de Gil Blas, intitulé : de quelle manière les voleures en usèrent avec la dame. Du grand dessein que forma Gil Blas et quel en fut l’évènement. Après la capture d’une jeune femme par les voleurs, Gil blas décide de la sauver et de s’échapper avec elle.
Nous verrons en quoi la narration de cette évasion se fait sur un ton comique et grossier en adéquation avec la définition du roman picaresque.
Cet extrait s’ouvre sur le sauvetage de la dame par Gil Blas, puis fait le récit du vol et enfin la fuite des deux jeunes gens.
« je » Je autobiographique = Gil blas. Caractéristique du genre picaresque.
« Je ne donnai pas le temps » début de l’extrait, tout de suite dans l’action : formule présomptueuse. Gil blas est le narrateur, l’utilisation de cette formule a pour effet de souligner la vitesse et la précision de de son action.
« J’entrai » « la pressai » suite