L'homme est mortel. Lui a-t-on volée son immortalité ou l'a-t'il laissé aller? Depuis le début des temps, l'homme a pu constater qu'un jour il naît et qu'un autre il meurt. Pourquoi en est-il donc ainsi? Est-ce simplement parce que la vie est ainsi faite? Certains pourront penser que la mortalité humaine est la conséquence à l'indifférence. Dans le récit Le Chant de Gilgamesh, le héros cherche l'immortalité. Lorsqu'il s'empare de celle-ci à travers une plante, un serpent la lui vole. Cet épisode ammène une réflexion sur la mortalité humaine. Le serpent est venu voler la plante d'immortalité. En la mangeant, il a retiré sa vieille peau. Ainsi, le reptile a retrouvé sa jeunesse en plus d'avoir perdu sa mortalité. Comme dans plusieurs cultures, le serpent est symbolique de la vie. Dans La Genèse, le serpent a aussi toute une signification. Lorsqu'il s'adresse à Ève, il évoque la vie ainsi que la fécondité. Toutes ces facettes du serpent nous font voir qu'il n'y est pas pour rien dans Le Chant de Gilgamesh et dans l'histoire de la vie et de la mort. La mortalité humaine nous a donc été imposée puisque sans voir venir les faits, on nous a volé l'immortalité. L'être humain possède la capacité de transformer la nature. Cependant, il ne détient pas le pouvoir de contrôler sa mort. Par définition, l'être humain est mortel. Il n'a pas le choix. À ce sujet, son destin se voit tracé. D'autre part, l'homme aurait-il pu volontairement se faire prendre cette plante? Volontairement certainement pas, mais inconsciemment serait un cas possible. Le serpent est rusé. L'homme lui est facilement distrait. Selon le conte, il serait donc facile de détourner l'attention de celui-ci afin de récupérer ce dont on ne veut pas lui remettre. La mortalité humaine serait-elle alors une condition à la vie? L'homme mériterait la mort, cette fin à tout. Il la mériterait pour ses actes déloyaux. Ses actes qu'il commettra de son propre gré ou comme témoin. Ceux qu'il commettra, malgré tout