Gissement petrolier
D’abord, il faut de la matière capable de se transformer en pétrole, et en quantité suffisante : c’est la roche mère. Ensuite doivent être réunies les conditions propices à la transformation (maturation) de ce potentiel en pétrole et en gaz. Puis ces tout nouveaux pétrole et gaz effectuent des déplacements (migrations) vers la surface. Durant cette migration, il faut qu’ils rencontrent une roche capable d’en accumuler de grandes quantités : le réservoir. Ce réservoir doit être étanche. Il faudra donc une barrière (couverture), une roche imperméable pour empêcher le pétrole et le gaz de poursuivre leur route. Cette roche, c’est la couverture. Puis, pour accumuler des quantités de pétrole ou de gaz rentables pour l’exploitation, le sous-sol devra présenter une forme (une géométrie fermée) suffisamment grande : c’est le piège. Enfin, une fois bien tranquillement nichés dans leur piège, notre pétrole et notre gaz ne devront pas être déstabilisés par des agressions venues de l’extérieur. Il faut de bonnes conditions de conservation.
Quand les équipes d’ingénieurs pétroliers étudient une zone, l’un de leurs objectifs principaux est de déterminer si ces 7 étapes ont bien le maximum de chances de s’être réalisées.
On appelle l’ensemble de ces 7 étapes un système